Antivirus sans serveur et stockage d’objets

Alors que les entreprises belges accélèrent leur transformation numérique et migrent leurs charges de travail vers des plateformes cloud, la sécurisation du stockage cloud est devenue une priorité absolue. Les approches traditionnelles en matière de sécurité, conçues pour les infrastructures sur site, ne permettent souvent pas de relever les défis spécifiques aux architectures cloud natives. Les solutions antivirus sans serveur représentent un changement de paradigme dans la protection des systèmes de stockage de blobs et d’objets, offrant une protection évolutive et rentable contre les logiciels malveillants sans la complexité liée à la gestion d’une infrastructure de sécurité dédiée.
Sécurisation des données cloud dans les infrastructures modernes

Comprendre le stockage Blob et ses défis en matière de sécurité

Le stockage Blob, également appelé stockage objet, offre un stockage évolutif et durable pour les données non structurées, notamment les documents, les images, les vidéos, les sauvegardes et les données d’application. Les principales plateformes cloud proposent des services de stockage Blob (Azure Blob Storage, Amazon S3, Google Cloud Storage) qui sont devenus des composants fondamentaux des architectures cloud modernes.
Les organisations belges exploitent le stockage d’objets pour divers cas d’utilisation. Les prestataires de soins de santé stockent des images médicales et des dossiers de patients. Les institutions financières archivent les données transactionnelles et les documents de conformité. Les plateformes de commerce électronique hébergent des images de produits et des fichiers téléchargés par les clients. Les applications SaaS utilisent le stockage d’objets pour le contenu généré par les utilisateurs et les fonctionnalités de partage de fichiers.
Cependant, le stockage en blob pose des défis en matière de sécurité que les solutions antivirus traditionnelles ne peuvent pas relever de manière adéquate. Le stockage dans le cloud fonctionne à très grande échelle, les organisations stockant des téraoctets, voire des pétaoctets de données. Les fichiers sont téléchargés en continu à partir de diverses sources, notamment des applications web, des applications mobiles, des intégrations API et des processus automatisés. Les analyses antivirus traditionnelles ne peuvent pas suivre ce volume et cette vitesse.
Le stockage dans le cloud est accessible depuis n’importe où, ce qui crée des surfaces d’attaque plus étendues par rapport aux serveurs de fichiers isolés sur site. Les fichiers malveillants téléchargés vers le stockage blob peuvent infecter les utilisateurs qui les téléchargent, se propager via les workflows de partage de fichiers, compromettre les applications qui traitent les données stockées ou servir de base à des attaques plus larges.
Les exigences de conformité ajoutent une autre dimension à la complexité. Le RGPD impose aux organisations belges de protéger les données personnelles contre tout accès et toute divulgation non autorisés. Les réglementations sectorielles telles que PCI DSS, les équivalents HIPAA et les normes du secteur financier exigent des contrôles de sécurité, notamment l’analyse des données stockées à la recherche de logiciels malveillants. Les organisations doivent démontrer que les fichiers stockés dans le cloud sont exempts de contenu malveillant.
Fondation

Qu'est-ce qu'un antivirus sans serveur ?

L’antivirus sans serveur représente une approche native du cloud pour l’analyse des logiciels malveillants qui élimine le besoin d’une infrastructure d’analyse dédiée. Au lieu de déployer des machines virtuelles exécutant un logiciel antivirus, les solutions sans serveur exploitent les capacités de la plateforme cloud pour analyser automatiquement les fichiers lorsqu’ils sont téléchargés ou consultés.
Le terme « sans serveur » ne signifie pas qu’aucun serveur n’est impliqué, mais plutôt que les fournisseurs de services cloud gèrent automatiquement toute l’infrastructure. Les entreprises n’ont pas à provisionner, configurer ou entretenir des serveurs d’analyse. La plateforme cloud adapte les ressources de manière dynamique en fonction de la demande d’analyse, ne facture que l’utilisation réelle et se charge de toute la gestion opérationnelle.
Les solutions antivirus sans serveur s’intègrent directement aux services de stockage d’objets via des architectures événementielles. Lorsque des fichiers sont téléchargés vers des conteneurs de stockage, des événements déclenchent des fonctions sans serveur qui analysent les fichiers à la recherche de logiciels malveillants. Cette approche permet une analyse immédiate sans intervention manuelle, garantit que chaque fichier téléchargé est vérifié et s’adapte automatiquement pour gérer des charges de travail variables.
Pour les entreprises belges opérant dans des environnements cloud, les antivirus sans serveur offrent une sécurité de niveau professionnel avec des frais généraux opérationnels minimes. Les petites équipes peuvent mettre en place une protection complète contre les logiciels malveillants sans consacrer de ressources à la gestion de l’infrastructure, rendant ainsi la sécurité avancée accessible aux organisations de toutes tailles.
Antivirus Works

Comment fonctionne l'antivirus sans serveur

Comprendre l’architecture technique des antivirus sans serveur aide les organisations à mettre en œuvre des solutions efficaces et à optimiser les configurations en fonction de leurs besoins spécifiques.

Architecture de balayage événementiel

L'antivirus sans serveur s'appuie sur les notifications d'événements générées par les services de stockage d'objets. Lorsque les utilisateurs ou les applications téléchargent des fichiers vers des conteneurs de stockage, la plateforme de stockage émet des événements contenant des métadonnées sur les objets téléchargés. Ces événements comprennent des informations telles que le nom du fichier, sa taille, son emplacement et l'horodatage du téléchargement.

Les fonctions cloud ou les services informatiques sans serveur s’abonnent à ces événements de stockage. Lorsque des événements sont reçus, la plateforme cloud provisionne automatiquement les ressources informatiques et exécute les fonctions d’analyse. Ces fonctions téléchargent les fichiers depuis le stockage, les analysent à l’aide de moteurs antivirus et traitent les résultats en fonction des politiques configurées.
Une fois l’analyse terminée, les fonctions peuvent effectuer des actions automatisées. Les fichiers propres peuvent être marqués avec des métadonnées confirmant qu’ils ont passé l’analyse avec succès. Les fichiers infectés peuvent être mis en quarantaine dans des conteneurs de stockage isolés, supprimés entièrement ou signalés pour examen par l’équipe de sécurité. Les résultats de l’analyse sont consignés à des fins de documentation de conformité et de surveillance de la sécurité.
Cette architecture événementielle garantit que l’analyse s’effectue automatiquement, sans processus manuels ni tâches batch planifiées. Les fichiers sont analysés quelques secondes ou minutes après leur téléchargement, ce qui empêche les contenus infectés de rester accessibles pendant de longues périodes.
Avantages

Intégration du moteur antivirus

Les fonctions d’analyse sans serveur s’intègrent aux moteurs antivirus pour détecter les logiciels malveillants. Il existe plusieurs approches pour intégrer des capacités antivirus dans les architectures sans serveur.
Les fournisseurs d’antivirus commerciaux proposent des API d’analyse natives du cloud que les fonctions sans serveur peuvent appeler. Ces API donnent accès à des moteurs de détection de logiciels malveillants de niveau entreprise, à des signatures de menaces régulièrement mises à jour et à des analyses heuristiques avancées sans nécessiter le déploiement d’un moteur local. Les organisations belges bénéficient ainsi d’informations sur les menaces gérées par les fournisseurs, qui les protègent contre les menaces émergentes.
Les moteurs antivirus open source tels que ClamAV peuvent être intégrés à des fonctions sans serveur, offrant ainsi une analyse rentable aux organisations disposant d’un budget limité. Bien que les moteurs open source n’offrent pas les mêmes taux de détection que les solutions commerciales, ils fournissent une protection de base adaptée à de nombreux cas d’utilisation.
Les approches hybrides combinent plusieurs moteurs d’analyse afin d’optimiser la couverture de détection. Les fichiers peuvent être analysés à la fois par des moteurs commerciaux et open source, chacun d’entre eux signalant les menaces potentielles qui déclenchent des procédures de mise en quarantaine. Cette stratégie de défense en profondeur réduit le risque que des logiciels malveillants sophistiqués échappent à la détection.
Considérations

Évolutivité et optimisation des performances

L’un des principaux avantages des antivirus sans serveur réside dans leur évolutivité automatique. En fonctionnement normal, avec des volumes de téléchargement modérés, la consommation de ressources informatiques est minimale. Lorsque l’activité de téléchargement augmente, par exemple pendant les heures de bureau ou à la suite de campagnes marketing qui incitent les clients à envoyer des fichiers, la plateforme cloud adapte automatiquement les instances fonctionnelles afin de gérer la charge de travail accrue.
Cette élasticité garantit des performances de scan constantes, quelles que soient les fluctuations de la demande. Contrairement aux serveurs antivirus traditionnels qui doivent être dimensionnés pour répondre aux pics de capacité et restent inactifs pendant les périodes de faible demande, les solutions sans serveur consomment des ressources proportionnellement à l’utilisation réelle.
L’optimisation des performances nécessite une configuration minutieuse. Les fichiers volumineux peuvent dépasser les limites de mémoire ou les délais d’exécution des fonctions sans serveur. Les entreprises doivent mettre en place des limites de taille pour l’analyse synchrone, utiliser l’analyse asynchrone pour les fichiers volumineux, diffuser les fichiers pendant l’analyse plutôt que de les charger entièrement en mémoire, et optimiser les moteurs d’analyse pour les environnements d’exécution cloud.
Organisations belges

Stratégies de mise en œuvre pour les organisations belges

Le déploiement d’un antivirus sans serveur nécessite une planification stratégique qui concilie les exigences de sécurité, les contraintes opérationnelles et les considérations financières.

Choisir la bonne plateforme cloud

La plupart des principaux fournisseurs de services cloud prennent en charge les implémentations antivirus sans serveur, bien que les services et fonctionnalités spécifiques varient. Azure offre une intégration native entre Blob Storage, Event Grid et Azure Functions. AWS fournit une connectivité transparente entre S3, Lambda et CloudWatch. Google Cloud Platform intègre Cloud Storage, Cloud Functions et la messagerie Pub/Sub.
Les organisations belges doivent choisir leurs plateformes en fonction des investissements cloud existants, des exigences de conformité en matière de résidence des données, des fonctionnalités de sécurité et certifications disponibles, ainsi que de l’intégration avec d’autres services cloud. De nombreuses entreprises font déjà appel à des fournisseurs cloud spécifiques pour d’autres charges de travail, ce qui rend la cohérence des plateformes précieuse pour une gestion et une sécurité unifiées.

Conception de flux de travail de numérisation

La mise en œuvre efficace d’un antivirus sans serveur nécessite une conception minutieuse du flux de travail. Les organisations doivent décider quels conteneurs de stockage doivent être analysés, s’il faut analyser tous les fichiers ou seulement certains types spécifiques, comment traiter les résultats de l’analyse et quelles mesures prendre pour les fichiers infectés.
Toutes les données stockées ne nécessitent pas nécessairement une analyse antivirus. Les ressources statiques des sites Web, les référentiels de code d’application et les sauvegardes système peuvent présenter un risque minimal de malware. Concentrer l’analyse sur le contenu téléchargé par les utilisateurs, le stockage de documents, les systèmes de partage de fichiers et les importations de données provenant de sources externes permet d’optimiser l’utilisation des ressources.
Le filtrage par type de fichier peut améliorer l’efficacité. Il est judicieux d’analyser les fichiers image, les documents, les archives et les fichiers exécutables, tandis que l’analyse des fichiers de données structurés, des fichiers de configuration ou des formats multimédias présentant un risque négligeable de logiciels malveillants constitue un gaspillage de ressources.

Procédures de quarantaine et d'assainissement

Lorsque l’antivirus sans serveur détecte des fichiers infectés, des procédures de réponse automatisées protègent les organisations contre tout préjudice. La mise en quarantaine immédiate des fichiers transfère le contenu infecté vers des conteneurs de stockage isolés avec des autorisations d’accès restreintes, empêchant ainsi toute distribution supplémentaire tout en préservant les preuves pour l’enquête.
Les équipes de sécurité doivent être informées de la détection de logiciels malveillants. Les fonctions sans serveur doivent s’intégrer à des systèmes d’alerte, notamment des notifications par e-mail, des plateformes de gestion des informations et des événements de sécurité, des systèmes de tickets pour le suivi des incidents et des plateformes de messagerie pour la communication en temps réel entre les équipes.
Les organisations belges doivent établir des procédures claires pour le traitement des fichiers mis en quarantaine. Certaines détections de logiciels malveillants sont des faux positifs qui nécessitent un examen manuel. Les équipes de sécurité doivent examiner les fichiers signalés, valider les résultats de l’analyse, restaurer les fichiers légitimes identifiés à tort comme malveillants et régler les moteurs d’analyse afin de réduire les faux positifs à l’avenir.

Exigences en matière de conformité et d'audit

Le RGPD et les réglementations sectorielles exigent la documentation des contrôles de sécurité protégeant les données stockées. Les implémentations antivirus sans serveur doivent conserver des journaux d’audit complets enregistrant toutes les activités d’analyse, les menaces détectées, les mesures correctives et les configurations système.
Les politiques de conservation des journaux doivent être conformes aux exigences réglementaires. Les organisations belges soumises au RGPD doivent conserver des journaux de sécurité démontrant la protection continue des données à caractère personnel. Les entreprises de services financiers peuvent être soumises à des obligations de conservation plus longues en vertu de réglementations spécifiques à leur secteur. Elles doivent conserver des journaux d’audit complets enregistrant toutes les activités d’analyse, les menaces détectées, les mesures correctives et les configurations du système.
Des rapports de conformité réguliers démontrent l’efficacité du programme de sécurité aux auditeurs et aux parties prenantes. Les rapports automatisés doivent résumer les pourcentages de couverture des analyses, les statistiques de détection des menaces, la latence moyenne des analyses et les taux de faux positifs.
Entreprises

Fonctionnalités avancées d'antivirus sans serveur

Au-delà de l’analyse antivirus de base, les solutions avancées sans serveur offrent des fonctionnalités de sécurité supplémentaires qui renforcent la protection des données dans le cloud.

Désarmement et reconstruction du contenu

La technologie de désarmement et de reconstruction du contenu va au-delà de la simple détection des logiciels malveillants pour assainir activement les fichiers. Cette approche extrait le contenu légitime des fichiers téléchargés, supprime les éléments potentiellement malveillants, notamment les macros, les scripts intégrés et le contenu actif, puis reconstruit des fichiers propres ne contenant que des données sûres.

Le CDR est particulièrement utile pour les organisations belges qui ne peuvent se permettre de rejeter les fichiers téléchargés. Les applications destinées aux clients qui acceptent le téléchargement de documents peuvent préférer la désinfection au rejet pur et simple, ce qui permet de maintenir la continuité des activités tout en éliminant les risques liés aux logiciels malveillants.

Analyse approfondie des fichiers

Les logiciels malveillants sophistiqués utilisent souvent des techniques d'évasion qui contournent la détection basée sur les signatures. L'analyse approfondie des fichiers utilise l'analyse comportementale et le sandboxing pour identifier les menaces avancées. Les fonctions sans serveur peuvent soumettre les fichiers suspects à des environnements sandbox basés sur le cloud qui exécutent les fichiers dans des conteneurs isolés, observent les comportements, y compris les connexions réseau et les modifications du système, et identifient les actions malveillantes que l'analyse statique pourrait manquer.

Intégration de la prévention des pertes de données

La combinaison d'une analyse antivirus et d'une prévention des pertes de données permet d'assurer une sécurité complète du contenu. Les fonctions sans serveur peuvent analyser les fichiers à la recherche de logiciels malveillants et de données sensibles exposées. Les fichiers contenant des logiciels malveillants ou des données personnelles non cryptées, des numéros de carte de crédit ou des informations commerciales confidentielles peuvent être automatiquement bloqués ou cryptés.

Cette approche intégrée répond simultanément à plusieurs exigences en matière de sécurité et de conformité, réduisant ainsi la complexité opérationnelle par rapport à la maintenance de systèmes d'analyse distincts.

SANS SERVEUR

Optimisation des coûts pour les antivirus sans serveur

Si les architectures sans serveur éliminent les frais généraux liés à la gestion de l’infrastructure, les organisations belges doivent comprendre les structures de coûts afin d’optimiser leurs dépenses.
Les coûts liés aux antivirus sans serveur comprennent généralement les frais de calcul pour l’exécution des fonctions, les coûts de stockage pour l’analyse des journaux et des fichiers mis en quarantaine, les frais de transfert de données pour le téléchargement des fichiers pendant l’analyse, ainsi que les frais de licence du moteur antivirus ou d’utilisation de l’API.
Les stratégies d’optimisation des coûts comprennent la mise en œuvre d’un code de balayage efficace qui minimise le temps d’exécution, l’utilisation d’allocations de mémoire fonctionnelles appropriées, l’évitement des téléchargements de fichiers inutiles grâce au pré-filtrage des métadonnées, l’exploitation de la capacité réservée pour les charges de travail prévisibles et la surveillance continue des coûts afin d’identifier les possibilités d’optimisation.
Pour de nombreuses entreprises belges, les antivirus sans serveur s’avèrent plus rentables que les approches traditionnelles. L’élimination des serveurs de scan dédiés réduit les coûts d’infrastructure. La tarification basée sur la consommation signifie que les organisations ne paient que pour l’activité de scan réelle plutôt que pour le maintien d’une capacité constante.
Pratiques

Meilleures pratiques en matière de sécurité

La mise en œuvre efficace d’un antivirus sans serveur nécessite le respect des meilleures pratiques en matière de sécurité qui maximisent la protection tout en minimisant les risques.
Les fonctions exécutées avec des autorisations excessives créent des failles de sécurité. Appliquez les principes du moindre privilège en n’accordant aux fonctions d’analyse que les autorisations nécessaires pour lire le stockage, écrire dans les conteneurs de quarantaine et publier les journaux. Évitez les autorisations trop larges qui pourraient être exploitées si les fonctions étaient compromises.
Le chiffrement protège les données tout au long du processus d’analyse. Assurez-vous que les fichiers sont chiffrés au repos dans le stockage, chiffrés pendant leur transfert vers les fonctions d’analyse et chiffrés dans les conteneurs de quarantaine. Utilisez des clés de chiffrement gérées par le fournisseur de cloud ou des clés gérées par le client en fonction des exigences de sécurité.
Les mises à jour régulières du moteur permettent de maintenir la protection contre les menaces émergentes. Les API antivirus commerciales se mettent généralement à jour automatiquement, mais les organisations qui utilisent des moteurs packagés doivent mettre en place des processus de mise à jour qui actualisent régulièrement les signatures de menaces sans perturber les opérations d’analyse.
Pratiques

Défis et limites

Malgré ses avantages significatifs, l’antivirus sans serveur présente des limites que les organisations belges doivent comprendre.
La latence de l’analyse entraîne des retards entre le téléchargement des fichiers et leur disponibilité. Bien qu’elle soit généralement mesurée en secondes, cette latence peut avoir un impact sur l’expérience utilisateur pour les applications nécessitant un accès immédiat aux fichiers. Les entreprises devraient envisager des modèles d’analyse asynchrones qui permettent d’accéder aux fichiers pendant que l’analyse s’effectue en arrière-plan.
Les fichiers très volumineux peuvent dépasser les limites d’exécution des fonctions sans serveur. La plupart des plateformes imposent des délais d’exécution maximaux et des contraintes de mémoire. Les fichiers dépassant ces limites nécessitent d’autres méthodes d’analyse, telles que des instances d’analyse dédiées aux fichiers volumineux ou des techniques d’analyse basées sur le streaming.
Les fonctions sans serveur présentent des délais de démarrage à froid lors de la mise à l’échelle à partir de zéro instance. La première requête d’analyse après une période d’inactivité peut entraîner une augmentation de la latence pendant que la plateforme provisionne les ressources de calcul. Pour les organisations belges qui ont besoin de temps de réponse garantis, le maintien d’un nombre minimum d’instances de fonctions élimine les démarrages à froid pour un coût supplémentaire modeste.

L'avenir de la sécurité du stockage dans le cloud

Les antivirus sans serveur représentent les meilleures pratiques actuelles, mais la sécurité dans le cloud continue d’évoluer. Parmi les nouvelles tendances, on peut citer la détection des menaces basée sur l’intelligence artificielle, qui identifie les logiciels malveillants grâce à l’apprentissage automatique plutôt qu’aux signatures, les architectures « zero trust » qui partent du principe que tout contenu téléchargé est potentiellement malveillant, et les plateformes de sécurité intégrées qui combinent l’analyse des logiciels malveillants avec d’autres mécanismes de protection.
Pour les entreprises belges qui investissent dans une infrastructure cloud, se tenir informé des innovations en matière de sécurité garantit une protection continue contre les menaces en constante évolution. Les antivirus sans serveur offrent aujourd’hui une protection robuste tout en offrant la flexibilité nécessaire pour intégrer les fonctionnalités futures à mesure qu’elles arrivent à maturité.
Conclusion

Les solutions antivirus sans serveur offrent une protection efficace.

Protection évolutive contre les logiciels malveillants pour les systèmes de stockage d’objets cloud et de stockage de blobs. En éliminant les frais généraux liés à la gestion de l’infrastructure et en offrant une évolutivité automatique, ces outils de sécurité natifs du cloud mettent une protection de niveau entreprise à la portée des organisations belges de toutes tailles.
Que vous exploitiez des systèmes de santé stockant des données sur les patients, des plateformes financières traitant des transactions sensibles, des applications de commerce électronique acceptant les téléchargements des clients ou des produits SaaS avec du contenu généré par les utilisateurs, l’antivirus sans serveur fournit des contrôles de sécurité essentiels qui protègent les données stockées, satisfont aux exigences de conformité et maintiennent la confiance des clients.
L’investissement dans un antivirus sans serveur est modeste comparé aux risques d’infection par des logiciels malveillants, de violations de données et de non-conformité. Pour les entreprises belges qui s’engagent à sécuriser leurs opérations dans le cloud, la mise en œuvre d’un antivirus sans serveur représente une étape cruciale vers une sécurité cloud complète.