Le paysage de la cybersécurité s’est considérablement transformé au cours de la dernière décennie. Les solutions antivirus traditionnelles, qui offraient autrefois une protection adéquate, sont aujourd’hui confrontées à des menaces sophistiquées qui évoluent plus rapidement que les bases de données de signatures ne peuvent être mises à jour. Les entreprises belges confrontées à des cyberattaques de plus en plus complexes doivent comprendre les différences essentielles entre les solutions antivirus, Endpoint Detection and Response (EDR) et Network Detection and Response (NDR) afin d’élaborer des stratégies de défense efficaces.
Comprendre la sécurité moderne des points finaux et des réseaux

L'évolution de l'antivirus vers la détection avancée des menaces

Les logiciels antivirus traditionnels sont apparus à la fin des années 1980 en réponse aux premiers virus informatiques. Ces solutions reposaient principalement sur une détection basée sur les signatures, comparant les fichiers à des bases de données de signatures de logiciels malveillants connus. En cas de correspondance, le logiciel antivirus mettait la menace en quarantaine ou la supprimait.
Cette approche était efficace lorsque le développement des logiciels malveillants était relativement lent et que les menaces étaient moins sophistiquées. Cependant, les cybermenaces modernes ont dépassé les capacités des antivirus traditionnels. Les attaquants d’aujourd’hui utilisent des logiciels malveillants polymorphes qui modifient leur signature à chaque infection, des attaques sans fichier qui opèrent entièrement dans la mémoire sans laisser de fichiers détectables, et des exploits du jour zéro qui exploitent des vulnérabilités inconnues jusqu’alors.
Les organisations belges de tous les secteurs ont fait l’expérience directe de l’échec des antivirus traditionnels face aux menaces persistantes avancées, aux campagnes de ransomware et aux attaques ciblées. Ces limites ont conduit au développement de technologies de sécurité plus sophistiquées qui se concentrent sur l’analyse du comportement, la chasse aux menaces et la visibilité globale plutôt que sur la simple correspondance des signatures.
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Comprendre l'antivirus : La couche de base

Malgré ses limites, le logiciel antivirus reste une couche de sécurité fondamentale. Les solutions antivirus modernes ont évolué au-delà de la simple détection de signatures pour intégrer de multiples mécanismes de protection.
Les plateformes antivirus contemporaines utilisent l’analyse heuristique pour identifier les comportements suspects qui pourraient indiquer une activité malveillante. Les algorithmes d’apprentissage automatique analysent les caractéristiques des fichiers, les interactions avec le système et les schémas comportementaux pour détecter des menaces inconnues jusqu’alors. Les informations sur les menaces basées sur le cloud fournissent des mises à jour en temps réel sur les menaces émergentes sans nécessiter de téléchargements constants de la base de données des signatures.
Pour les petites et moyennes entreprises belges dont les budgets de sécurité sont limités, un logiciel antivirus de qualité offre une protection de base essentielle contre les menaces courantes. Il bloque efficacement les logiciels malveillants connus, empêche les téléchargements  » drive-by  » et arrête les menaces de base qui représentent la majorité des attaques contre les petites organisations.
Cependant, l’antivirus seul ne suffit pas à assurer une sécurité complète. Les organisations qui traitent des données sensibles, qui exploitent des infrastructures critiques ou qui sont confrontées à des menaces ciblées ont besoin de capacités de détection et de réponse plus avancées que les antivirus ne peuvent pas fournir.
Détection des points finaux et réponse

Protection avancée des points finaux

La détection et la réponse des points d’accès représentent un changement fondamental dans la philosophie de la sécurité des points d’accès. Plutôt que d’essayer de prévenir toutes les attaques possibles, la détection et la réaction des points finaux partent du principe que certaines menaces contourneront les contrôles préventifs et se concentrent sur la détection, l’investigation et la réaction rapides.

Fonctionnement de la CED

Vous ne pouvez pas protéger ce dont vous ignorez l'existence. Un inventaire complet des actifs constitue la base d'une gestion efficace des vulnérabilités. Cet inventaire doit répertorier l'ensemble du matériel, des logiciels, des périphériques réseau, des ressources en nuage et des actifs numériques au sein de votre environnement.

Les solutions EDR déploient des agents légers sur les postes de travail, les serveurs, les appareils mobiles et les machines virtuelles, qui surveillent en permanence l’activité du système. Ces agents collectent des données télémétriques sur les processus, les connexions réseau, les modifications de fichiers, les changements de registre et les activités des utilisateurs, et transmettent ces informations à des plateformes d’analyse centralisées.
Les moteurs d’analyse avancés traitent cette télémétrie en utilisant l’analyse comportementale, l’apprentissage automatique et le renseignement sur les menaces pour identifier les schémas suspects qui indiquent des incidents de sécurité potentiels. Contrairement aux logiciels antivirus qui réagissent aux menaces connues, l’EDR détecte les comportements anormaux qui peuvent représenter de nouvelles techniques d’attaque.
Lorsque l’EDR identifie des menaces potentielles, il fournit aux équipes de sécurité des données médico-légales détaillées montrant exactement ce qui s’est passé sur le point de terminaison affecté. Cette visibilité permet une investigation rapide pour déterminer si une alerte représente une menace réelle ou un faux positif. Les analystes de la sécurité peuvent retracer la chronologie des attaques, identifier les systèmes compromis et comprendre les techniques et les objectifs des attaquants.
Avantages

Capacités et avantages de la CED

Les plateformes EDR offrent des capacités que les antivirus traditionnels ne peuvent égaler. La surveillance continue offre une visibilité complète de l’activité des terminaux et crée des pistes d’audit qui facilitent les enquêtes sur les incidents et les exigences de conformité. La détection comportementale identifie les menaces qui n’ont pas de signatures connues, y compris les exploits du jour zéro et les menaces persistantes avancées.
Les capacités de réponse automatisée permettent aux solutions EDR de prendre des mesures immédiates lorsque des menaces sont détectées. Les terminaux peuvent être isolés des réseaux pour empêcher les mouvements latéraux, les processus malveillants interrompus, les fichiers mis en quarantaine et les systèmes affectés ramenés à l’état antérieur à l’infection.
La fonctionnalité de chasse aux menaces permet aux équipes de sécurité de rechercher de manière proactive des indicateurs de compromission sur l’ensemble de leur parc de terminaux. Plutôt que d’attendre les alertes, les chasseurs utilisent les données EDR pour étudier des hypothèses sur les violations potentielles, découvrant des attaques furtives qui pourraient autrement rester non détectées pendant des mois.
Pour les organisations belges dont la main-d’œuvre est répartie et qui emploient des travailleurs à distance, l’EDR offre une protection cohérente, quel que soit l’emplacement du point de terminaison. Que les employés travaillent depuis les bureaux de l’entreprise, les réseaux domestiques ou les points d’accès Wi-Fi publics, l’EDR maintient la visibilité et le contrôle.
Considérations

Considérations relatives à la mise en œuvre de la CED

Un déploiement réussi de la CED nécessite une planification minutieuse et des ressources adéquates. Les organisations doivent s’assurer que la bande passante est suffisante pour transmettre les données télémétriques sans affecter les performances du réseau. L’infrastructure de stockage doit être en mesure de conserver les données judiciaires pendant les périodes d’enquête et de mise en conformité qui peuvent s’étendre sur des mois ou des années.
Les équipes de sécurité ont besoin d’une formation pour utiliser efficacement les plateformes EDR. Ces outils sophistiqués génèrent de nombreuses alertes qui nécessitent un triage, une investigation et une réponse. Les entreprises belges qui ne disposent pas de centres d’opérations de sécurité dédiés peuvent être confrontées à la fatigue des alertes et manquer d’expertise pour maximiser la valeur de l’EDR.
Les services gérés de détection et de réponse relèvent ce défi en fournissant des analystes de sécurité experts qui surveillent les déploiements EDR, enquêtent sur les alertes et coordonnent la réponse aux incidents. Cette approche permet aux petites organisations de bénéficier de capacités de sécurité de niveau entreprise sans avoir à mettre en place des équipes internes d’opérations de sécurité.
Détection et réponse des réseaux

Visibilité au-delà des points finaux

Alors que l’EDR se concentre sur l’activité des terminaux, la détection et la réponse réseau offrent une visibilité complémentaire sur le trafic et les communications réseau. Les solutions NDR surveillent les flux de données sur les réseaux afin d’identifier les menaces susceptibles d’échapper à la détection des terminaux.

Comment fonctionne la NDR

Les plates-formes NDR analysent le trafic réseau à l'aide de différents modèles de déploiement. Les prises réseau permettent une surveillance passive sans impact sur les performances du réseau, en copiant le trafic à des fins d'analyse. Les ports SPAN reflètent le trafic des commutateurs vers les capteurs NDR. Les capteurs de réseau virtuel surveillent les environnements en nuage et l'infrastructure virtualisée.

Ces capteurs examinent les paquets, les flux et les protocoles du réseau pour établir des profils de référence du comportement normal du réseau. Les algorithmes d’apprentissage automatique identifient les écarts par rapport à ces lignes de base qui peuvent indiquer des incidents de sécurité. La NDR détecte les mouvements latéraux lorsque les attaquants naviguent dans des réseaux compromis, les tentatives d’exfiltration de données, les communications de commandement et de contrôle et les connexions externes suspectes.
Contrairement aux pare-feux qui appliquent des politiques aux frontières du réseau, la NDR offre une visibilité approfondie du trafic interne du réseau. Cette surveillance interne permet de détecter les menaces qui ont contourné les défenses périmétriques et d’identifier les menaces internes provenant des réseaux de confiance.

Capacités et avantages des NDR

Les SOC efficaces organisent le personnel en structures hiérarchisées qui équilibrent l'efficacité et l'expertise. Les analystes de niveau 1 surveillent les alertes SIEM, effectuent un premier tri, valident les événements de sécurité et font remonter les incidents confirmés. Ces analystes de première ligne traitent de gros volumes d'alertes, filtrent les faux positifs et identifient les menaces réelles nécessitant une investigation plus approfondie.

Les organisations belges qui exploitent des environnements réseau complexes bénéficient de la capacité de la NDR à surveiller le trafic est-ouest entre les systèmes internes, et pas seulement le trafic nord-sud qui traverse les périmètres du réseau. Cette visibilité est essentielle pour détecter les attaques avancées qui prennent pied sur les systèmes périmétriques avant de se déplacer latéralement vers des cibles de grande valeur.
NDR offre des capacités d’analyse rétrospective qui permettent aux équipes de sécurité d’étudier l’activité historique du réseau après la découverte d’une menace. Lorsqu’une brèche est identifiée, les équipes peuvent examiner les données réseau archivées pour comprendre comment les attaquants ont accédé au réseau, quels systèmes ils ont compromis et quelles données ils ont consultées ou exfiltrées.

Intégration de la NDR dans l'architecture de sécurité

Un déploiement efficace de la NDR nécessite un placement stratégique des capteurs afin d'assurer une couverture complète du réseau. Les segments critiques du réseau hébergeant des données sensibles, les flux de trafic entre segments, les points de sortie de l'internet et la connectivité au nuage doivent être surveillés.

La NDR génère des volumes de données considérables qui nécessitent d’importantes ressources de stockage et de traitement. Les organisations belges doivent planifier la capacité de l’infrastructure en conséquence, en équilibrant les exigences de conservation et les coûts de stockage.
L’intégration avec les plateformes de gestion des informations et des événements de sécurité, les flux de renseignements sur les menaces et les flux de travail de réponse aux incidents amplifie l’efficacité de la NDR. L’analyse corrélée de plusieurs outils de sécurité fournit un contexte plus riche pour l’investigation et une détection plus précise des menaces.
Fondation

Comparaison entre EDR, NDR et Antivirus

Pour savoir quand déployer chaque technologie, il faut examiner leurs points forts et leurs cas d’utilisation.
L’antivirus offre une protection étendue contre les menaces connues avec un minimum de complexité et de ressources. Il convient à la sécurité de base dans les environnements à faible risque, mais il est insuffisant contre les attaques sophistiquées.
EDR offre une visibilité approfondie des postes de travail, une détection avancée des menaces et de puissantes capacités de réponse. Il excelle dans la détection des attaques centrées sur les postes de travail, fournit des outils d’investigation médico-légale et permet une chasse proactive aux menaces. Cependant, l’EDR n’a qu’une visibilité limitée sur les menaces au niveau du réseau et sur les attaques purement basées sur le réseau.
Le NDR offre une visibilité complète du réseau, détectant les mouvements latéraux et les menaces basées sur le réseau qui contournent les contrôles des terminaux. Il identifie les systèmes compromis qui communiquent avec l’infrastructure de commandement et de contrôle et repère les tentatives d’exfiltration de données. Les limites de la NDR incluent une visibilité réduite des activités spécifiques aux points d’extrémité et du contenu crypté des charges utiles.

Construire une stratégie de défense à plusieurs niveaux

La cybersécurité moderne exige une défense en profondeur qui combine plusieurs technologies complémentaires. Les organisations belges devraient mettre en œuvre des stratégies en couches qui tirent parti des forces de chaque approche tout en compensant les limites individuelles.
La protection antivirus de base traite efficacement les menaces courantes, réduisant ainsi le volume d’alertes pour les outils de sécurité plus avancés. L’EDR fournit une détection et une réponse centrées sur les points d’extrémité, protégeant les systèmes individuels contre les logiciels malveillants sophistiqués et les attaques ciblées. NDR offre une visibilité à l’échelle du réseau qui détecte les menaces se déplaçant entre les systèmes et tentant d’exfiltrer des données.
Cette combinaison crée un dispositif de sécurité complet dans lequel les menaces qui échappent à une couche sont susceptibles d’être détectées par une autre. Les attaquants doivent contourner simultanément les contrôles des points d’extrémité, du réseau et des signatures, ce qui est beaucoup plus difficile que de déjouer une seule mesure de sécurité.
Entreprises

Meilleures pratiques de mise en œuvre pour les entreprises belges

Le déploiement réussi de technologies de sécurité avancées nécessite une planification et une exécution réfléchies.

Évaluez votre profil de risque

Commencez par comprendre les menaces et les vulnérabilités propres à votre organisation. Les institutions financières ne sont pas confrontées aux mêmes risques que les entreprises manufacturières ou les prestataires de soins de santé. Évaluez la sensibilité de vos données, les exigences de conformité réglementaire, les motivations potentielles des attaquants et les lacunes existantes en matière de sécurité.

Commencer par les actifs essentiels

Les budgets limités obligent à établir des priorités. Déployer l'EDR d'abord sur les systèmes traitant des données sensibles, les serveurs orientés vers l'internet, les terminaux des cadres et les postes de travail administratifs. Mettre en place une surveillance NDR sur les segments de réseau contenant des systèmes d'entreprise critiques, des référentiels de données clients et de la propriété intellectuelle.

Plan d'intégration

Évitez la prolifération des outils de sécurité en sélectionnant des solutions qui s'intègrent efficacement à l'infrastructure existante. Recherchez des plates-formes prenant en charge les normes de sécurité communes, offrant des API robustes pour l'automatisation et proposant des capacités de partage de renseignements sur les menaces.

Investir dans l'expertise

La technologie seule ne suffit pas si elle n'est pas exploitée efficacement par un personnel qualifié. Dispensez une formation complète aux équipes de sécurité, envisagez de faire appel à des fournisseurs de services gérés pour combler les lacunes et mettez au point des procédures de réponse aux incidents qui tirent parti des nouvelles capacités.

Mesurer et optimiser

Établir des mesures pour évaluer l'efficacité du programme de sécurité. Suivez le temps moyen de détection et de réponse aux incidents, les taux de faux positifs, les pourcentages de couverture et les tendances en matière d'incidents. Utilisez ces mesures pour affiner en permanence les configurations et améliorer les opérations.

Mise en œuvre et essais

La mise en œuvre de la remédiation nécessite une planification minutieuse afin de minimiser les perturbations opérationnelles tout en réduisant rapidement l’exposition aux risques. Les processus de gestion du changement garantissent que les activités de remédiation n’introduisent pas par inadvertance de nouveaux problèmes ou n’ont pas d’impact sur les activités de l’entreprise.
Les équipes informatiques belges devraient maintenir des calendriers de remédiation détaillés qui correspondent aux besoins de l’entreprise, en évitant les périodes critiques telles que la clôture financière, les saisons de vente les plus intenses ou les échéances de projets majeurs. Les correctifs d’urgence pour les vulnérabilités activement exploitées peuvent nécessiter un déploiement immédiat quel que soit le calendrier, mais la plupart des remédiations peuvent être planifiées de manière stratégique.
Les tests ne sont pas négociables avant le déploiement de la production. Les correctifs introduisent parfois des problèmes de compatibilité, de dégradation des performances ou de fonctionnalité. Les environnements de test qui reflètent les systèmes de production permettent aux équipes d’identifier ces problèmes avant qu’ils n’affectent les utilisateurs.
Dans la mesure du possible, le déploiement doit se faire par étapes. Le déploiement initial sur des systèmes pilotes permet de valider les correctifs dans des conditions similaires à celles de la production. Des déploiements pilotes réussis permettent un déploiement en toute confiance dans une infrastructure plus large.
Les plans de retour en arrière constituent une assurance contre les problèmes inattendus. Avant de mettre en œuvre les changements, les équipes doivent documenter les configurations actuelles, créer des sauvegardes du système et établir des procédures pour revenir rapidement sur les changements en cas de problème.
Organisations belges

Le rôle des services de sécurité gérés

De nombreuses petites et moyennes entreprises belges ne disposent pas des ressources nécessaires pour mettre en place des centres d’opérations de sécurité internes capables d’exploiter pleinement les plates-formes EDR et NDR. Les fournisseurs de services de sécurité gérés offrent des alternatives convaincantes qui fournissent des capacités de sécurité de niveau entreprise à des coûts mensuels prévisibles.
Les services gérés d’EDR et de NDR fournissent des analystes de sécurité experts qui surveillent votre environnement, examinent les alertes, recherchent les menaces et coordonnent la réponse aux incidents. Ces services complètent efficacement votre équipe de sécurité avec des spécialistes qui comprennent les menaces avancées et savent comment maximiser la valeur de la technologie.
Lors de l’évaluation des fournisseurs de services gérés, les organisations belges devraient évaluer leur expertise en matière de sécurité, leurs capacités de réponse aux incidents, leurs connaissances en matière de conformité aux réglementations belges et européennes, ainsi que leurs engagements en matière de niveau de service qui correspondent aux exigences de l’entreprise.

Tendances futures en matière de sécurité des points finaux et des réseaux

Les technologies de sécurité continuent d’évoluer en réponse aux menaces croissantes. Les plateformes de détection et de réponse étendues intègrent les outils EDR, NDR et d’autres outils de sécurité dans des plateformes unifiées qui mettent en corrélation les données dans tous les domaines. Cette consolidation améliore la précision de la détection des menaces et simplifie les opérations de sécurité.
L’intelligence artificielle et l’automatisation prennent de plus en plus en charge les tâches de sécurité de routine, ce qui permet aux analystes humains de se concentrer sur des enquêtes complexes et des initiatives stratégiques. Les analyses prédictives identifient les vecteurs d’attaque probables avant que les menaces ne se concrétisent, ce qui permet de prendre des mesures défensives proactives.
Pour les entreprises belges engagées dans l’excellence en matière de cybersécurité, il est essentiel de se tenir informé des technologies et des menaces émergentes. L’investissement dans des outils modernes de sécurité des points finaux et des réseaux, qu’ils soient déployés en interne ou par le biais de services gérés, offre une protection cruciale contre les cyber-risques en constante évolution.
Conclusion

Les logiciels antivirus traditionnels ne sont plus adaptés

Les logiciels antivirus traditionnels n’offrent plus une protection adéquate contre les cybermenaces modernes. Les organisations belges doivent adopter des technologies de sécurité avancées telles que l’EDR et la NDR pour se défendre contre les attaques sophistiquées, répondre aux exigences de conformité et protéger les actifs critiques de l’entreprise.
EDR offre une visibilité approfondie des points d’extrémité et des capacités de réponse puissantes que les antivirus traditionnels ne peuvent égaler. NDR fournit une détection essentielle des menaces au niveau du réseau qui identifie les attaques se déplaçant entre les systèmes. Associées à la protection antivirus de base, ces technologies créent des défenses multicouches qui améliorent considérablement la posture de sécurité.
Que vous mettiez en œuvre ces solutions en interne ou que vous vous associiez à des fournisseurs de services gérés, l’investissement dans une sécurité moderne des points finaux et du réseau représente une protection essentielle pour les entreprises belges qui opèrent dans le paysage dangereux des menaces d’aujourd’hui. La question n’est pas de savoir si vous pouvez vous permettre ces technologies, mais si vous pouvez supporter les conséquences d’un fonctionnement sans elles.