Red Teaming et TIBER
Tests de sécurité avancés pour les entreprises belges
Comprendre le Red Teaming dans la cybersécurité moderne
Red Teaming versus test de pénétration
Objectifs
Objectifs et scénarios de l'exercice de l'équipe rouge
Scénarios d'exfiltration de données
Les équipes rouges tentent d'identifier, d'accéder et d'exfiltrer des données sensibles telles que des informations sur les clients, des dossiers financiers, des éléments de propriété intellectuelle ou des secrets commerciaux. Ces exercices permettent de valider si les organisations peuvent empêcher l'accès non autorisé aux données et détecter les tentatives de vol de données. Pour les entreprises belges qui traitent des données personnelles dans le cadre de la réglementation GDPR, les scénarios d'exfiltration de données testent si les contrôles de sécurité protègent adéquatement les informations des clients contre des attaquants sophistiqués.
Compromission d'un système critique
Les équipes rouges ciblent les systèmes critiques des entreprises tels que les plateformes financières, les systèmes de contrôle de la production, les applications destinées aux clients ou les systèmes de planification des ressources de l'entreprise. La compromission réussie de ces systèmes démontre le potentiel de perturbation opérationnelle, de fraude financière ou de dégradation des services. Les entreprises belges dans des secteurs tels que la finance, les soins de santé et la fabrication bénéficient de scénarios validant la protection des systèmes critiques.
Simulation de ransomware
Les équipes rouges simulent des chaînes d'attaque de ransomware, de l'accès initial au déploiement de charges utiles simulées en passant par le mouvement latéral et l'escalade des privilèges. Ces exercices révèlent si les organisations peuvent détecter et arrêter les attaques de ransomware avant que le chiffrement ne se produise. Compte tenu de l'épidémie de ransomware qui touche les entreprises belges, ces scénarios fournissent une validation critique des capacités défensives.
Emulation de la menace interne
Les équipes rouges agissent comme des initiés malveillants disposant d'informations d'identification légitimes et d'un accès au réseau, ce qui permet de vérifier si les organisations détectent les menaces d'initiés. Ces scénarios permettent de valider les capacités de surveillance du comportement des utilisateurs, de prévention des pertes de données et de détection des anomalies. Les entreprises belges devraient comprendre leur vulnérabilité aux risques liés aux initiés, étant donné que ces derniers contournent de nombreuses défenses périmétriques.
Compromis de la chaîne d'approvisionnement
Les équipes rouges simulent des attaques par le biais de vecteurs de la chaîne d'approvisionnement tels que la compromission de fournisseurs tiers, l'exploitation de relations de confiance ou la manipulation de mises à jour logicielles. Ces scénarios d'attaque sophistiqués permettent de vérifier si les organisations sécurisent de manière adéquate les risques liés à la chaîne d'approvisionnement. Les entreprises belges ayant des écosystèmes de fournisseurs complexes devraient valider les contrôles de sécurité de la chaîne d'approvisionnement.
Ingénierie physique et sociale
Les exercices complets de l'équipe rouge comprennent des tests de sécurité physique tels que l'accès aux installations et des attaques d'ingénierie sociale telles que le phishing, le vishing ou le pretexting. Ces scénarios axés sur l'humain permettent de valider la sensibilisation à la sécurité et les contrôles physiques. De nombreuses violations réussies dans le monde réel commencent par l'ingénierie sociale, ce qui rend ces scénarios particulièrement utiles.
Organisations belges
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TIBER (Threat Intelligence-Based Ethical Red Teaming) est un cadre européen conçu pour tester la résilience des organisations face à des cyberattaques sophistiquées en conditions réelles. Il simule des scénarios d’attaque réalistes pour évaluer la capacité des systèmes, des processus et des équipes à détecter, répondre et se remettre d’incidents critiques.
Développé par la Banque Centrale Européenne, TIBER s’inscrit dans la stratégie de cybersécurité européenne et complète les exigences du règlement DORA (Digital Operational Resilience Act). - TIBER s'adresse principalement aux institutions financières mais il peut être adopté par d’autres organisations sensibles. Affrontez des scénarios d’attaque réalistes grâce au cadre TIBER, conçu pour les organisations belges qui veulent anticiper les cybermenaces et prouver leur résilience.
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Procédures
Tactiques, techniques et procédures de l'équipe rouge
Reconnaissance et recherche de cibles
Les équipes rouges commencent par collecter des informations sur les organisations cibles à partir de sources ouvertes. Il s'agit notamment de rechercher des informations publiques, des profils de médias sociaux, des offres d'emploi, des piles technologiques, des relations d'affaires et des infrastructures exposées publiquement. La reconnaissance des patients permet d'identifier les vecteurs d'attaque optimaux avant toute interaction directe avec les systèmes cibles. Les entreprises belges sous-estiment souvent la quantité de renseignements exploitables qui existent dans les sources publiques.
Établissement de l'accès initial
Les équipes rouges prennent d'abord pied par le biais de divers vecteurs. Le spear phishing reste très efficace, avec des messages personnalisés ciblant des individus spécifiques. L'exploitation des vulnérabilités de l'internet permet un accès direct au réseau. L'intrusion physique permet d'accéder aux réseaux internes. La compromission de tiers de confiance permet de lancer des attaques contre la chaîne d'approvisionnement. Les équipes rouges sélectionnent les méthodes d'accès initiales sur la base de renseignements spécifiques à la cible et de la probabilité de réussite.
Infrastructure de commandement et de contrôle
Les équipes rouges sophistiquées établissent des canaux de commandement et de contrôle secrets qui imitent le trafic légitime afin d'échapper à la détection. Il s'agit notamment d'une façade de domaine, de tunnels cryptés par le biais de protocoles autorisés et de l'utilisation de services cloud légitimes pour la communication. Le maintien d'un accès persistant et non détecté met à l'épreuve même les centres d'opérations de sécurité matures.
Récolte d'informations d'identification et escalade des privilèges
Après l'accès initial, les équipes rouges collectent des informations d'identification par le biais de l'enregistrement des frappes, de l'extraction des mots de passe, du phishing ou de l'exploitation des faiblesses de l'authentification. Les informations d'identification récoltées permettent un mouvement latéral et une escalade des privilèges. Les équipes rouges élèvent systématiquement les privilèges jusqu'à ce qu'elles atteignent leurs objectifs, en testant si les organisations détectent l'abus d'informations d'identification et l'escalade suspecte des privilèges.
Mouvement latéral
Les équipes rouges se déplacent dans les réseaux en identifiant des cibles de valeur et en élargissant l'accès. Les techniques utilisées comprennent l'exploitation des relations de confiance, l'utilisation abusive d'outils administratifs, l'utilisation d'informations d'identification volées et l'exploitation des vulnérabilités internes. Pour que le déplacement latéral soit efficace, il faut comprendre l'architecture du réseau, les limites de confiance et l'emplacement des actifs critiques.
Défense Evasion
Tout au long des missions, les équipes rouges échappent activement aux contrôles de sécurité. Il s'agit notamment de désactiver la protection des points d'extrémité, d'effacer les journaux, d'utiliser des techniques de survie avec des outils légitimes, de crypter les charges utiles et de programmer les activités de manière à ce qu'elles se fondent dans les opérations normales. Les capacités d'évasion de la défense différencient les équipes rouges des testeurs de pénétration standard.
Réalisation de l'objectif
Les équipes rouges atteignent des objectifs définis tels que l'accès à des données sensibles, la compromission de systèmes critiques ou l'établissement d'un accès permanent. Elles documentent les preuves démontrant que l'objectif a été atteint tout en maintenant la sécurité opérationnelle. Le fait de réussir à atteindre un objectif sans être détecté révèle d'importantes lacunes en matière de défense.
Amélioration de la sécurité
La dynamique de l'équipe bleue et de l'équipe violette
Opérations défensives de l'équipe bleue
Les équipes bleues sont composées d'analystes du centre d'opérations de sécurité, d'intervenants en cas d'incident, de chasseurs de menaces et d'ingénieurs en sécurité chargés de défendre les systèmes de l'organisation. Pendant les exercices de l'équipe rouge, les équipes bleues fonctionnent normalement, tentant de détecter les activités de l'équipe rouge et d'y répondre. Les performances des équipes bleues au cours des exercices révèlent la maturité de la capacité de détection, l'efficacité de la réponse aux incidents et l'efficacité du contrôle de la sécurité. Les entreprises belges devraient évaluer à la fois le succès de l'équipe rouge et la performance de l'équipe bleue lorsqu'elles évaluent les résultats de l'exercice.
Mise en œuvre de programmes d'équipe rouge dans les organisations belges
La mise en œuvre réussie des capacités de l'équipe rouge ou l'engagement de services externes d'équipe rouge nécessite une planification minutieuse et une préparation organisationnelle. Les entreprises belges devraient suivre des pratiques éprouvées pour maximiser la valeur de l'équipe rouge tout en gérant les risques.
Collaboration au sein de l'équipe violette
L'équipe violette fait le lien entre les équipes rouges et bleues par le biais d'une amélioration collaborative de la sécurité. Plutôt que d'opérer de manière antagoniste, les équipes violettes collaborent avec les équipes rouges pour démontrer les techniques d'attaque, tandis que les équipes bleues développent et testent les méthodes de détection. Cette approche collaborative accélère le développement des capacités de sécurité en combinant les perspectives offensives et défensives. Les organisations belges bénéficient des exercices de l'équipe violette lorsqu'elles développent les capacités du centre d'opérations de sécurité ou lorsqu'elles mettent en œuvre de nouveaux contrôles de sécurité nécessitant une validation.
Validation continue de la sécurité
Les grandes entreprises belges adoptent des approches de validation continue de la sécurité dans lesquelles les techniques de l'équipe rouge sont automatisées et exécutées régulièrement sur des environnements de production. Ces tests continus permettent de valider que les contrôles de sécurité restent efficaces au fur et à mesure que les environnements évoluent. Les plateformes automatisées de simulation de brèches et d'attaques permettent une validation continue sans engagement manuel coûteux de la part de l'équipe rouge.
Parrainage par l'exécutif et adhésion de l'organisation
Les exercices de l'équipe rouge nécessitent un soutien fort de la part de la direction en raison de leur nature invasive et de leurs impacts opérationnels potentiels. La direction doit comprendre les objectifs, la méthodologie et les résultats escomptés de l'exercice en équipe rouge. Les organisations devraient communiquer les objectifs et les avantages de l'exercice aux parties prenantes tout en maintenant la sécurité opérationnelle en ce qui concerne le calendrier et la portée. Les entreprises belges devraient considérer le red teaming comme un investissement stratégique en matière de sécurité plutôt que comme une case à cocher en matière de conformité.
Champ d'application et règles d'engagement
Alors que les équipes rouges opèrent avec un minimum de contraintes, certaines limites permettent d'éviter les dommages réels. Les règles d'engagement définissent les systèmes interdits, les techniques prohibées, les exigences en matière de traitement des données et les procédures d'escalade. Les organisations belges doivent trouver un équilibre entre des tests réalistes et la sécurité opérationnelle. Les systèmes de production critiques peuvent être exclus ou protégés par des mesures de sauvegarde supplémentaires. Des règles d'engagement claires permettent d'éviter les conséquences imprévues tout en permettant des tests utiles.
Considérations juridiques et réglementaires
Les activités de l'équipe rouge peuvent enfreindre les lois si elles ne sont pas correctement autorisées. Les entreprises belges doivent s'assurer que les accords juridiques appropriés, l'autorisation de la direction et la sensibilisation des parties prenantes existent avant le début des engagements. Les organisations doivent consulter un conseiller juridique concernant les implications de la protection des données en vertu du GDPR, en particulier lorsque les tests impliquent l'accès à des données personnelles. Des cadres juridiques appropriés protègent à la fois les organisations et les opérateurs de l'équipe rouge.
Équipes rouges internes et externes
Les organisations peuvent mettre en place des équipes rouges internes ou faire appel à des spécialistes externes. Les équipes rouges internes offrent une disponibilité permanente, une connaissance approfondie de l'organisation et un bon rapport coût-efficacité pour les tests réguliers. Les équipes rouges externes offrent de nouvelles perspectives, une expertise spécialisée et une séparation réaliste de l'adversaire par rapport aux équipes défensives. De nombreuses entreprises belges font appel à des équipes rouges externes pour des exercices annuels complets tout en conservant des capacités internes pour des tests continus.
Préparation et base de sécurité
Les organisations devraient établir des bases de sécurité solides avant de constituer une équipe d'intervention. Tenter des exercices de red team contre des programmes de sécurité immatures n'apporte qu'une valeur limitée puisque les vulnérabilités de base domineront les résultats. Les entreprises belges devraient d'abord s'occuper de l'hygiène de sécurité fondamentale, mettre en œuvre des contrôles de sécurité de base et développer des capacités d'opérations de sécurité avant d'engager des équipes rouges. Le red team valide la maturité avancée de la sécurité plutôt que d'identifier les faiblesses de base.
Communication avec les parties prenantes
La sensibilisation sélective des parties prenantes nécessite une gestion prudente. Les équipes chargées des opérations de sécurité peuvent opérer avec une connaissance totale en menant des activités d'équipe bleue, une connaissance partielle en sachant que des exercices ont lieu mais sans spécificité, ou une connaissance nulle en ne recevant aucune notification préalable. Les organisations belges doivent déterminer les niveaux de sensibilisation appropriés en équilibrant les tests réalistes avec les exigences opérationnelles. La direction générale doit rester informée tandis que les équipes opérationnelles peuvent ne pas l'être.
Produits à livrer
Phases de l'engagement de l'équipe rouge et résultats attendus
Planification et délimitation du champ d'application
Les missions commencent par la définition des objectifs, des limites du champ d'application, des règles d'engagement, des critères de réussite et des protocoles de communication. Les équipes et les organisations rouges s'alignent sur ce qui constitue un succès, sur les techniques autorisées et sur la manière dont les problèmes seront remontés. Les entreprises belges devraient consacrer suffisamment de temps à la planification pour s'assurer que l'engagement s'aligne sur les priorités en matière de risques.
Reconnaissance et préparation
Les équipes rouges mènent des recherches approfondies sur les cibles avant le début de l'engagement. Cette collecte de renseignements permet d'identifier les vecteurs d'attaque, les détails technologiques, les informations sur le personnel et le contexte organisationnel. La reconnaissance s'effectue par le biais de renseignements de sources ouvertes, sans interaction avec la cible, et constitue la base de la planification de l'attaque.
Phase d'exécution
Les équipes rouges exécutent des attaques planifiées en essayant d'atteindre des objectifs définis tout en échappant à la détection. Cette phase s'étend généralement sur des semaines ou des mois, les équipes progressant méthodiquement dans les chaînes d'attaque. Les organisations poursuivent leurs activités normales pendant que les équipes rouges opèrent secrètement. Les entreprises belges doivent prévoir suffisamment de temps pour simuler des menaces réalistes.
Détection et évaluation de la réponse
Tout au long de l'exécution, les équipes rouges vérifient si et quand les équipes bleues détectent des activités et si elles y répondent efficacement. Cette évaluation révèle les lacunes dans les capacités de détection, les procédures de réponse aux incidents et l'efficacité des contrôles de sécurité. Comprendre ce qui a été détecté et ce qui ne l'a pas été permet d'obtenir des informations essentielles sur l'amélioration de la sécurité.
Rapport et compte rendu
À l'issue de la mission, les équipes rouges remettent des rapports détaillés décrivant le cheminement des attaques, les techniques employées, les objectifs atteints, les lacunes en matière de détection et les recommandations en matière de remédiation. Des débriefs détaillés guident les organisations à travers les chaînes d'attaque en expliquant les décisions et les approches alternatives envisagées. Les entreprises belges obtiennent une valeur maximale en comprenant parfaitement les résultats et en incorporant les leçons apprises dans les programmes de sécurité.
Remédiation Validation
Une fois que les organisations ont comblé les lacunes identifiées, des tests de suivi permettent de valider que les mesures correctives ont effectivement comblé les vulnérabilités et amélioré les capacités de détection. Cette validation complète le cycle d'amélioration de la sécurité en garantissant que les investissements produisent les effets escomptés.
Organisations belges
Sélection des fournisseurs de services d'équipe rouge
Les résultats de l’évaluation devraient comprendre une documentation détaillée sur le cheminement de l’attaque, des conclusions techniques accompagnées de preuves, des recommandations stratégiques pour l’amélioration de la sécurité, des résumés exécutifs pour la direction et des séances de débriefing collaboratives. Les entreprises belges devraient choisir des fournisseurs offrant des rapports complets permettant l’apprentissage organisationnel au-delà de simples listes de vulnérabilités. OFEP met particulièrement le focus sur cet aspect.
Maturité de la sécurité
Renforcer la maturité de l'équipe
Le Red Teaming est une pratique de sécurité avancée qui exige une certaine maturité organisationnelle. Les entreprises belges devraient se préparer à l’intervention d’une équipe rouge en développant progressivement leur programme de sécurité. Les organisations devraient d’abord établir des contrôles de sécurité fondamentaux, développer les capacités du centre d’opérations de sécurité, mettre en œuvre la détection et la réponse aux menaces, mûrir les processus de gestion des incidents, puis engager des équipes rouges validant ces capacités. Les exercices réguliers de l’équipe rouge favorisent l’amélioration continue de la sécurité, car les organisations renforcent leurs défenses de manière itérative sur la base des résultats obtenus.
Conclusion
Validation de la sécurité belge par des mises en situation réelle
Le Red Teaming représente l’étalon-or de la validation de la sécurité, fournissant aux organisations belges une évaluation réaliste des capacités défensives contre les menaces sophistiquées. En simulant des techniques adverses avancées, en testant les capacités de détection et de réponse et en révélant des lacunes que les tests conventionnels ne parviennent pas à combler, les exercices en équipe rouge fournissent des informations de sécurité essentielles. Alors que les cybermenaces ciblant les entreprises belges deviennent de plus en plus sophistiquées et que les conséquences des violations augmentent, les exercices en équipe rouge fournissent une validation essentielle garantissant que les investissements en matière de sécurité offrent la protection voulue. Les organisations qui adoptent le red teaming dans le cadre de programmes de sécurité complets se positionnent pour se défendre en toute confiance contre les menaces avancées qui définissent le paysage de la cybersécurité d’aujourd’hui.