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Le test de pénétration informatique, le comprendre.

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C’est le processus qui consiste à identifier les vulnérabilités de sécurité d’une application en évaluant le système ou le réseau à l’aide de diverses techniques malveillantes. Les points faibles d’un système sont exploités dans ce processus par le biais d’une attaque simulée autorisée.

“Le but de ce test est de sécuriser les données importantes des personnes extérieures comme les pirates informatiques qui peuvent avoir un accès non autorisé au système. Une fois que la vulnérabilité est identifiée, elle est utilisée pour exploiter le système afin d’accéder à des informations sensibles.”

Un test de pénétration est également connu sous le nom de « pentest » et un test de pénétration est également appelé « hacker éthique ».

Qu’est-ce que le test de pénétration ?

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Le test de pénétration informatique, le comprendre. 4

Nous pouvons découvrir les vulnérabilités d’un système informatique, d’une application web ou d’un réseau grâce à des tests de pénétration.

Un test de pénétration indique si les mesures défensives existantes employées sur le système sont suffisamment fortes pour empêcher toute violation de la sécurité. Les rapports des tests de pénétration suggèrent également les contre-mesures qui peuvent être prises pour réduire le risque de piratage du système.

  • Erreurs de conception et de développement : Il peut y avoir des défauts dans la conception du matériel et des logiciels. Ces bogues peuvent exposer vos données critiques à des risques.
  • Mauvaise configuration du système : Il s’agit d’une autre cause de vulnérabilité. Si le système est mal configuré, il peut introduire des failles par lesquelles les attaquants peuvent entrer dans le système et voler les informations.
  • Erreurs humaines : Des facteurs humains tels que l’élimination inappropriée de documents, le fait de laisser les documents sans surveillance, les erreurs de codage, les menaces d’initiés, le partage de mots de passe sur des sites de phishing, etc. peuvent entraîner des failles de sécurité.
  • Connectivité : Si le système est connecté à un réseau non sécurisé (connexions ouvertes), il est alors à la portée des pirates informatiques.
  • Complexité : La vulnérabilité de la sécurité augmente proportionnellement à la complexité d’un système. Plus un système possède de fonctionnalités, plus il a de chances d’être attaqué.
  • Mots de passe : Les mots de passe sont utilisés pour empêcher tout accès non autorisé. Ils doivent être suffisamment forts pour que personne ne puisse deviner votre mot de passe. Les mots de passe ne doivent être partagés avec personne à aucun prix et doivent être changés périodiquement. Malgré ces instructions, il arrive que des personnes révèlent leurs mots de passe à d’autres personnes, les écrivent quelque part et gardent des mots de passe faciles à deviner.
  • Saisie par l’utilisateur : Vous devez avoir entendu parler de l’injection SQL, des débordements de tampon, etc. Les données reçues électroniquement par ces méthodes peuvent être utilisées pour attaquer le système récepteur.
  • Gestion : La sécurité est difficile et coûteuse à gérer. Parfois, les organisations n’ont pas une bonne gestion des risques et la vulnérabilité est donc induite dans le système.
  • Manque de formation du personnel : Cela conduit à des erreurs humaines et à d’autres vulnérabilités.
  • Communication : Les canaux tels que les réseaux mobiles, l’internet, le téléphone ouvrent la voie au vol de sécurité.

Si le pentest est l’un des leviers permettant d’optimiser la sécurité d’un système informatique, il n’est pas une fin en soi. Il s’agit d’un outil efficace qui prend corps dans une démarche globale, impliquant l’ensemble des acteurs. Le pentesting doit être considéré comme un moment d’échange constructif entre les audités et les auditeurs.

Bien que le pentesting reste une étape clé dans le cycle de sécurité d’une application, de nouvelles techniques, plus en phase avec des cycles de développement de type « agile » ont le vent en poupe. Ces méthodes inclues le « security by design » (concept bien connu dans le GDPR) et permet dès le début de cycle de développement de détecter plus rapidement des failles, afin de les corriger au plus tôt.

GDPR et cyber sécurité

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GDPR et logo EU
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C’est dans l’optique de protéger les citoyens européens de la divulgation de leurs informations personnelles qu’une loi a été instaurée par l’Union européenne : celle du GDPR en anglais (General Data Protection Regulation) ou RGPD en français (règlement général sur la protection des données). Elle établit un certain nombre de principes et de recommandations à suivre.

Le GDPR / RGPD : qu’est-ce que c’est ?

Le GDPR comme son nom l’indique est une loi en vigueur pour la protection des données personnelles des citoyens. Par données personnelles, nous faisons allusion à un ensemble d’informations qui indexent directement une personne (photos, vidéos, nom …). En effet, pour promouvoir leurs services et produits, de nombreuses entreprises utilisent sans autorisations les informations intimes de certaines personnes. D’où l’apport du GDPR qui  protège ces informations et sanctionne les auteurs de ses divulgations. Voilà pourquoi pour toute adhésion ou inscription d’ordre numérique, une autorisation est demandée afin de vous envoyer des mails ou autres types de documents.

Grâce au GDPR, aucun site web ne peut accéder à vos comptes personnels ou utiliser une de vos données sans votre accord. Cette législation sur la protection de données a été initiée en 2018 et est valable pour tous les pays de l’Union européenne. Son objectif est de limiter les violations de données personnelles et de faire valoir les droits des citoyens européens. Il est important de noter qu’en cas d’infraction, les amendes peuvent aller jusqu’à 2 millions d’euros en fonction de sa gravité. Quels sont ses principes ?

Quels sont les principes du GDPR/ RGPD ?

  • Le principe de consentement

Avant tout projet impliquant les données personnelles d’autrui, l’entreprise ou l’administrateur du site doit adresser une demande d’autorisation à ce dernier sans quoi il pourra être victime de poursuites. De plus, l’entreprise a le devoir de donner au citoyen plus de contrôle sur ses données intimes.

  • Le droit à l’effacement

Ayant donné son accord pour l’utilisation de ses informations privées, celui-ci a le droit de réclamer leurs suppressions en présentant des motifs valables à l’appui. En retour, l’administrateur du site a le devoir de les effacer dans de brefs délais.

  • Le droit à la portabilité des données privées

Selon le règlement, l’auteur des informations privées a le droit de recevoir sous une forme lisible et authentique les informations le concernant.

  • En cas de fuite de données

En cas de fuite de données, le règlement voudrait que l’autorité nationale de la protection en cas de violations de données soit informée par les administrateurs du site dans les brefs délais. Par ailleurs, en cas de piratage d’informations personnelles, l’auteur des informations doit immédiatement être contacté pour prévenir de potentiels risques.

  • Le principe de responsabilisation des entreprises et administrateurs de sites web

Comme son nom l’indique, ce principe a pour but de responsabiliser les entreprises sur les dangers liés à la manipulation des informations personnelles d’autrui et sur les sanctions qu’elles peuvent subir.

GDPR et cyber sécurité

Bien qu’une partie de la GDPR se concentre sur des aspects organisationnels et juridiques (mise à jour des contrats, privacy policy,..), la cyber sécurité joue un rôle clé afin de mettre les moyens nécessaires en œuvre pour protéger efficacement les données concernées. Ces aspects techniques passent souvent par les étapes suivantes:

  • Analyse de risques et/ou DPIA
  • Documentation des risques « risk management »
  • Exercices de scanning de vulnérabilités et pentests
  • Utilisation de solutions PAM (Privileged Access Management) afin de tracer précisément qui effectue quelle tâches sur les données
  • Détection d’incidents (EDR et solutions SIEM)
  • Encryption, anonymisation et pseudonymisation des données